LE MORT-ORME

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Jean MAUQUESNES naquit un soir de Novembre au début du XXe siècle dans une maison de bauge au toit de chaume en lisière de la légendaire forêt normande de Breteuil, au sud du Pays d'Ouche(1). Encore aujourd'hui c'est une forêt dense, profonde et saine, au sol riche d'humus et de vie, aux solides essences de chênes, ponctuée de bouleaux, de sapins et de hêtres, de rares châtaigniers et aussi de quelques ormes précieux et recherchés, une forêt coupée de petits vaux encaissés où, quelques jours par an, coulent des rus intermittents dont les noms fleurent les légendes, le Lesme, le Rouloir... Une forêt de mystères et de secrets où se retrouve l'âme du peuple qui l'a construite siècle après siècle, forêt-refuge, forêt-travail, forêt-cathédrale...
    Jean ne conserva de son père que le souvenir d'un bûcheron taciturne et solitaire qui partait le matin avant l'aube à sa coupe et n'en revenait qu'à la nuit tombée, harassé, pour avaler sa trempée du soir à grands chuintements de bouche. Sa mère accompagnait quelquefois son homme pour l'aider à ébrancher les troncs. Jean suivait ses parents. Ces jours-là étaient jours de fête, surtout à midi, quand tous trois déjeunaient sous la hutte de branchages. Il revoyait la silhouette maigre et noueuse de son père qui se détachait dans la clarté de l'entrée, les grosses mains qui taillaient avec une adresse inattendue les bouchées de pain, l'éclat de la lame du couteau à la fois ustensile, outil et arme. Il entendait le soupir de satisfaction qui ponctuait l'absorption des longues gorgées de cidre, suivi du geste machinal et symétrique d'essuyage des moustaches. Il sentait l'odeur du hareng saur grillé sur la braise et en fin de repas celle de la cigarette de gris roulée dans le papier Riz-la-Croix.
    Un soir, alors qu'il avait tout juste six ans, sa vie bascula. On ramena son père à la maison sur un brancard de baliveaux et de branches. Sa cuisse droite portait une drôle de bosse qui tendait le velours de son pantalon poisseux de sang. Sa tête dodelinait de gauche à droite et un râle continu et léger s'échappait de ses lèvres. Il mourut dans un cri d'étoffe qu'on déchire quelques minutes avant que l'on entendît les pas du cheval et les crissements de la carriole du médecin. Les trois compagnons de Jules MAUQUESNES se découvrirent puis sortirent. On sut alors que c'était un orme vicieux au tronc rongé de l'intérieur qui s'était vrillé brusquement et avait pris le bûcheron par traîtrise, le frappant de ses branches et l'écrasant sous sa masse. Le lendemain on retrouva la mère de Jean pendue au poirier de Gobie(2) qui bordait la mare. On enterra Jules MAUQUESNES et son épouse le même jour...

Jean fut recueilli par une lointaine parente, la mère PUTOIS, mi-guérisseuse, mi-sorcière, dont la silhouette noire et cassée hantait les layons, le soir, à proximité du rond-point de Nemours où se dressait la cabane de son défunt charbonnier de mari. La mère PUTOIS était rude mais brave; elle éleva Jean comme elle aurait fait de son fils, à coup de taloches et de corvées mais aussi de soupes épaisses et de viandes fortes. Elle avait la réputation de manger tout ce que la nature mettait à sa portée, gibiers, œufs, plantes, herbes, champignons, racines, insectes et tous ces petits animaux qui peuplent l'humus des bois, les bordures des sentes et les abords des mares. Les taupes an'vaut ren, disait-elle, est plein d'os (Elle prononçait os sans faire entendre le "s" et ses interlocuteurs comprenaient c'est plein d'eau). Elle adorait les expériences culinaires et les mélanges hardis, l'un de ses plats préférés était une cuisine de mans (3). Elle avait développé ainsi une connaissance de la pharmacopée naturelle à laquelle sa mère l'avait initiée depuis sa tendre enfance qui, alliée à un don inné du diagnostic médical, lui avait valu une réputation non usurpée débordant largement les frontières du canton. Des femmes au ventre tordu de douleurs, des enfants au teint blafard de chioux d'vers (4), des hommes portant de vilaines blessures qui ne cicatrisaient pas, empruntaient le sentier qui conduisait chez la vieille le mercredi, jour de marché au chef-lieu et le vendredi, jour où notre seigneur est mort en croix. Si elle savait soulager les maux et quelquefois les guérir, le bruit courait qu'elle connaissait aussi les secrets qui protègent des mauvais sorts. On la consultait donc lorsqu'une épidémie d'avortement s'abattait sur les vaches ou que a grêle couchait les blés et les orges, que la maladie clouait au lit le paysan en pleine période des moissons ou des labours. Elle avait le pouvoir de générer le choc en retour qui renvoyait le maléfice à son expéditeur en faisant s'abattre sur sa ferme une pluie de cailloux venus du ciel, en embrasant de façon spontanée ses meules et ses granges, en causant la mort de ses pommiers brûlés en plein Mai, en une nuit, par l'haleine du diable. Ses ordonnances étaient toujours bâties sur le même modèle:
- T'en vas acheter à l'herboriste du chef-lieu un paquet d'fleurs de bourrache, pas d'main Jeudi, mais Vendredi matin, à jeun. T'en boiéras une tisanée tous les soirs juste avant d'aller au lit, pendant dix jours. L'matin au lever d'soleil, dans un peu d'boisson, tu t'en prendras c'te poudre blanche, une pincée, c'est tout. Tu t'inquiètes pas si tu pisses tout vert et si ça pue l'clapier, c'est que l'mal t'quitte. Mais écoute moi ben, avant, tu t'en pass'ras à Sainte-Margu'rite et tu y mettras un beau cierge à la Sainte, hein, t'as compris, commence par ça...

Un mercredi soir, alors que Jean venait d'avoir ses quatorze ans, la mère PUTOIS qui se sentait un peu fatiguée par ses consultations lui demanda :
- Jean, vas t'en voir si n'en a encore des visiteux qu'attendent.
- Oui la tante
, répondit Jean, j'y vas. Puis à son retour :
- N'en reste un couple du Fidelaire, des épiciers pour sûr, pasqu'y mangent des p'tits gâteaux dans un paquet doré. Son ventre est noué qu'elle dit mais c'est li qui faut qu'tu soignes, c'est pas elle; y m'a tout l'air d'un vieux bouc qui peut pu et qui bois ben trop.
- Comment qu'tu sais çà, mon gars?
- J'sais pas comment mais j'le sais, c'est sûr...

    C'est ainsi que la guérisseuse se rendit compte que son fils adoptif avait déjà acquis un savoir considérable sur la façon de poser un diagnostic grâce à l'observation patiente et attentive de ses pratiques et de ses malades pendant des années. Serait-il aussi habile à formuler une prescription ?
- Et tu f'rais quoi, mon gars?
- J'y dirais qu'y râpe d'la racine de Chine dans sa soupe du soir, pi qu'y boive un peu moins d'calva avant d'aller au lit et à elle qu'elle prenne de la feuille de sauge pour y attendrir le bas-ventre. Ca va raidi' l'male, assoupli' la fumelle et li dénouer son affaire.
- Mon gars si t'as vu vrai c'est que t'as le don alors si c'est ben l'cas, j'va livrer mes secrets.

    Jean avait le don; alors elle lui livra ses secrets l'un après l'autre au fil des jours, sans hâte ni précipitation, avec une pédagogie consommée mettant à profit les saisons, les visites, les petits événements de la vie courante pour évoquer la genèse d'une guérison, les propriétés d'une herbe, la recette d'une préparation, les miracles d'un Saint, les pouvoirs noirs d'un sorcier... A vingt ans il en savait presque autant qu'elle. Il mit en application son savoir tout neuf en se faisant réformer pour une épilepsie simulée avec art.

Un matin de juin, vers le solstice d'été, la mère PUTOIS se leva avant le jour pour courir les bois. C'était l'époque de la cueillette de nombreuses plantes médicinales; la durée d'ensoleillement est à son maximum, la sève abondante et les principes actifs concentrés. Elle rentra vers onze heures, posa sur la table ses deux grands sacs à provisions noirs et gonflés avant de se laissa tomber sur une chaise. Dieu qu'il faisait chaud ! Elle but une gorgée d'eau fraîche à la cruche et appela Jean qui vaquait au jardin. Il avait soif lui aussi rentra rapidement dans la cuisine pour se désaltérer :
- J'ai trouvé d'la belle digitale vers la ferme d' HAMEL-le-Cabot, dit la vieille.
- C'est pour me dire ça qu'tu m'as fait rentrer, la mère ?
- Non assieds té donc.

Son visage avait l'air plus soucieux que fatigué. Sa voix se fit plus grave:
- Mon p'tit gars, çà fait à c't'heure quatorze ans qu't'es à la maison. T'es un bon gars, t'es pas bête, tu m'remplaceras pisque t'as l'don. Mais y'a une chose qu'y faut qu'tu fasses maintenant qu't'es un homme: c'est d'punir c'te saleté d'espèce qu'a tué ton père et ta mère. Ti sais comment y faut faire. C'est pas facile mais y faut. Tiens vas voir derrière l'buffet. Y'a un bout d'bois. C'est un morceau qui vient d'celui qu'à tué le Jules. D'main c'est la Saint-Jean d'été, l'moment d'se mettre à l'ouvrage et c'est à toi d'le faire. J'l'ai juré à la Mathilde avant qu'é s'pende qu'ça s'rait fait un jour. Encore mieux si c'est toi qui les tue. T'as tout ici sur la table...
   Jean se leva, alla au buffet, passa sa main par derrière et saisit avec difficulté une branche sèche et difforme qui était coincée là depuis des années. Il le retourna entre ses gros doigts de travailleur manuel. C'était donc çà qui avait tué ses parents. Les arbres s'étaient vengés du bûcheron, de sa scie et de sa hache peut-être à l'image de la mer qui se venge du marin qui la sillonne et la fend. Sa tête bouillonnait. Il allait régler ses comptes avec les ormes. Il lui semblait qu'il attendait ce rendez-vous depuis toujours...

Il regarda se consumer la branche avec le regard fixe de celui qui contemple la mort. L'image de son père mangeant son hareng saur dans la hutte le hantait. Il attendit sans bouger que la dernière braise s'éteignît pour chercher au fond des sacs toujours posés sur la table, les trois sortes de feuilles, les deux variétés de fleurs et la racine dont il aurait besoin pour sa préparation. La vieille regardait sans mot dire. Il les pila longuement dans le mortier de granit gris puis y ajouta la cendre et quelques poudres mystérieuses qu'il alla chercher au grenier. Il se lava longuement les mains à la mare sortit son couteau de sa poche et se fendit l'extrémité de l'annulaire gauche. Sept gouttes de sang tombèrent dans le mortier avant qu'il n'arrêtât le saignement en portant le doigt à la bouche. Il mélangea le tout une dernière fois et vida la poudre verdâtre dans une bourse de cuir serrée d'un lacet.
    Il partit le lendemain matin bien avant l'aube et ne rentra que trois jours plus tard. Ses escapades se renouvelèrent pendant près d'un mois. C'est en Août que tous les ormes de la région se mirent à perdre leurs feuilles. A la mi-Octobre ils étaient tous morts.

On en parla beaucoup dans le canton. On évoqua une mystérieuse maladie ramenée d'Amérique en même temps que le phylloxéra. Un monsieur très savant vint d'Evreux accompagné d'un monsieur encore plus savant qui appartenait à l'Académie des Sciences de Paris, murmurait-on. Le Conseiller Général les accompagna dans leurs déplacements pour montrer à ses électeurs toute l'attention qu'il portait à leurs problèmes et la qualité de ses relations politiques. Ils circulèrent beaucoup, salirent leurs chaussures aux boues des chemins, prirent des échantillons, burent quelques verres de cidre chez quelques riches propriétaires, puis ils disparurent comme ils étaient venus. Jean MAUQUESNES observa ce petit remue-ménage avec une attention narquoise qu'il prenait grand soin de dissimuler.
    En ces pays de forêts millénaires il faut croire que les arbres murmurent, que les feuilles chuchotent et que le vent d'ouest qui brasse les branches des nuits entières leur arrache les secrets les plus profonds pour les colporter de maisons en hameaux et de hameaux en villages jusqu'à ce que tout le monde les connaisse sans que personne en eût jamais parlé. On laissait entendre à mi-voix que Jean MAUQUESNES était un sorcier qui avait voué sa vie à punir les arbres cause de tous ses malheurs ou à punir par les arbres les hommes qui lui faisaient tort.
    Les faits semblaient d'ailleurs accréditer cette thèse. Un soir de marché le père CADOT-la-Pie, un riche propriétaire, après avoir vidé nombre bolées de cidre en jouant aux dominos chez Marinette, croisa sur son chemin Jean sortant de chez l'herboriste. Plus par forfanterie que par méchanceté il l'interpella d'un air narquois:
- Tin, v'la l'sorcier des futaies qu'a quitté sa bauge ! taïau, taïau...
Jean le toisa de son regard noir:
- Tais-té don la Pie sinon m'en va t'gauler tes noix un d'ces jours.
    L'échange fut bref et tous l'auraient oublié si le soir même un orage sec d'une violence hors du commun ne s'était abattu sur le pays remontant du sud avec des vents tourbillonnants - c'est terrible quand les vents d'été sont chartains (5)-, rugissant sur les champs et les prés, tournant en rond sur les landes, s'éloignant brusquement comme épuisé par sa propre colère, se heurtant à la forêt pour se ruer à nouveau sur les villages tel un fauve échappé de sa cage. On ne dormit guère cette nuit là. La foudre tomba sans dommage sur le clocher de Guernanville et aussi sur le château de Souvilly qui avait de grands paratonnerres. Sur le coup de minuit alors que tout semblait se calmer une formidable décharge illumina la ferme du père CADOT. Le grand noyer plus que centenaire dressant sa silhouette massive au fond de l'herbage sembla se couvrir d'étoiles. Dans un fracas d'enfer qui illumina la nuit son fût s'ouvrir en deux et il bascula en un jaillissement de feu...
    La mère PUTOIS mourut un matin d'hiver, au lever du jour, sans parler ni se plaindre, ainsi qu'une vieille chandelle qui s'éteint, dans un lit qu'elle ne quittait plus depuis une semaine, elle toujours si pressée de se lever avant l'aube pour vaquer à ses plantes, ses lapins et ses poules. Jean qui la soignait depuis qu'elle restait couchée, avait diagnostiqué une congestion cérébrale à ses propos incohérents et la lente léthargie dans laquelle elle sombrait. C'est sans illusion qu'il continuait à lui donner du vin d'ail pour lui fluidifier le sang des boyaux de la tête. Il alla chercher le curé qui fit les trois kilomètres qui séparaient la masure du presbytère en pataugeant dans une neige à demi fondue. La mère PUTOIS fut inhumée le surlendemain dans la tombe de ses parents dont la concession à perpétuité était bien le meilleur placement que le grand-père PUTOIS ait fait il y a plus de cent ans. Et Jean MAUQUESNE se retrouva vraiment seul...
    Cette année-là l'hiver fut rude et plusieurs semaines pouvaient passer sans qu'il rencontrât âme qui vive. Il ne s'agissait pas de courir les bois ni les landes. Il occupait l'essentiel de ses journées à rêver devant la cheminée où se consumait lentement une bûche de chêne, les jambes allongées, les pieds dans l'âtre, les mains croisées sur son ventre, nouées sur la veste de chasse en velours d'Amiens dont les boutons de cuivre représentaient une lice aux mamelles gonflées. Il sentait une lourde torpeur envahir ses membres, pas encore une souffrance, simplement son ombre qui s'avance.

    Un matin alors que le dégel faisait craquer les poutres et pleurer les arbres, en jetant les pieds hors du lit, une douleur fulgurante lui déchira le dos, à hauteur des reins, à gauche, irradiant dans la cuisse et le mollet avec l'intensité d'une flamme, lui arrachant un cri de douleur. Lentement il passa sa main sur ses reins, massant doucement vers le bas, sans éprouver un quelconque soulagement.
- Nom de diou de nom de diou d'sciatique de bordel de merde... siffla-t-il avec haine.
    Sous ses doigts gourds et froids il sentait une peau parcheminée qui couvrait des muscles durs et crispés. Des fourmillements envahissaient sa hanche, sa cuisse, jusqu'à son pied. Il rejeta sa tête en arrière, le souffle court, la bouche sèche.
    Lentement il se répétait la manoeuvre qu'il devrait faire: sortir de ce maudit lit, grimper l'échelle extérieur qui mène au grenier, remplir son seau d'avoine, descendre avec le seau, raviver l'âtre, faire griller l'avoine, la mettre dans un sac en toile, brûlante, serrer ce sac sur ses reins et attendre que le feu de l'avoine éteigne le feu de sa douleur... Quand il tenta de bouger le pied il se rendit compte que son corps ne répondait plus. Au prix d'un effort considérable il porta sa main vers son mollet gauche. Ce qu'il sentit le glaça d'effroi: sa jambe lui parut semblable à une bûche, dure et froide, couverte d'une écorce rugueuse et craquelée. Il aurait voulu pleurer, de rage, de colère, de douleur et de peur, mais ses yeux restaient secs alors qu'il sentait un grand froid envahir ses muscles et ses os, remontant de sa jambe morte vers sa cuisse, s'emparant de son ventre, lentement, sûrement pour se répandre dans sa poitrine, puis dans ses bras et ses mains.

Le printemps était déjà bien avancé quand le père OLLIVIER qui faisait fonction de garde champêtre rentra dans la chaumière pour remettre une convocation du maire à Jean MAUQUESNES. Ce qu'il trouva sur le lit il le répéta pendant une semaine à tous ceux qui voulaient bien l'entendre, au café du bourg, en buvant un mêlé-cass (6) :
- Su' la tête d'ma mé, tu m'créra pas, l'tait dev'nu une arbre, l'tait couvert d'écorce qu'on arait dit d'l'orme, mort d'puis p'têt' un moué ou bin plus, l'avait l'tête nouére comme qui dirait eun' estatue d'boué, tin l'estatue d'la Sainte Margu'rite, pi les bras et les jambes comme des bûches, même quand qu'on l'a mis dans l'cercueil que l'gars HERROU y disait qu'on aurait mieux fait de l'scier, pi de l'brûler dans l'âtre, vu qu'tout ça c'était pas bin chrétien... Foutu sorcier, l'a couru l'bois tout' sa vie et v'la qui finit en morceau d'bois...


(1) Le Pays d'Ouche est un Pays normand du sud de l'Eure
(2) Poirier de grande taille dont les fruits, très durs, sont utilisés essentiellement pour faire des confitures
(3) Nom donné en ces contrées aux larves de hanneton qui, à l'issue de leur cycle de trois ans, remontent vers la surface pour se transformer en insectes parfaits.
(4) Enfant atteint d'oxyurose
(5) Quand les vents viennent de la direction de Châtres, donc du plein sud
(6) Mélange de calvados et de cassis

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